P. 445) – Apple Final Cut Pro 6 Manuel d'utilisation

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Annexe B

Fréquence d’images et timecode

445

V

Cependant, plus la fréquence d’images est élevée, plus la quantité de bande nécessaire
est élevée, plus le projecteur doit opérer rapidement, ou plus la bande passante électro-
nique requise est importante (dans le cas de la vidéo). Des tests de perception sur des
films ont montré que l’augmentation de la fréquence du scintillement augmentait
l’illusion d’une animation régulière, même si les images ne changent pas au cours de
chaque scintillement. La fréquence d’images perçue (ou fréquence de scintillement) peut
être augmentée via l’ouverture et la fermeture de l’obturateur du projecteur deux ou
trois fois pour chaque image du film, ce qui crée un scintillement moins perceptible à
l’écran. Par conséquent, même si les films sont tous projetés à 24 ips, l’obturateur du
projecteur peut s’ouvrir et se fermer à 48 ips, voire plus.

Les premiers systèmes de télévision utilisaient une approche différente pour parvenir
au même résultat : augmentation du scintillement sans augmenter la bande passante
électronique nécessaire. Le balayage entrelacé remplit une image de télévision avec
seulement la moitié des lignes vidéo d’une image (on parle de trame), puis remplit
les lignes restantes (l’autre trame). Une trame remplit en réalité l’écran du téléviseur
avec une image, même si celle-ci présente une résolution de moitié, et nécessite
pour cela moitié moins de temps pour afficher l’image complète. Il en résulte une fré-
quence d’images perçue qui est le double de la fréquence d’images réelle. Pour NTSC,
la fréquence d’images est de 29,97 ips, mais la fréquence d’images perçue (fréquence
de trame) est de 59,94 ips. Il en résulte moins de scintillement. Le format PAL, qui
présente une fréquence d’images inférieure, de 25 ips (ou 50 trames par seconde),
présente un scintillement légèrement plus perceptible.

Limites des fréquences d’images : quel est le meilleur
nombre d’images par seconde ?

Lors de l’enregistrement d’un objet en mouvement, des raisons pratiquent imposent
de limiter la fréquence d’images de la caméra :

 Limite de la perception humaine : il n’y aucune raison pour afficher plus d’images par

seconde que le spectateur ne peut en percevoir. La limite exacte de la perception
humaine du mouvement n’a pas été tranchée par les scientifiques, mais il est géné-
ralement accepté qu’il existe un seuil au-delà duquel les personnes ne peuvent pas
apprécier la différence.

 Coût et taille des supports : les bandes cinéma et vidéo coûtent cher. Des fréquences

d’images plus élevées nécessitent davantage de métrage et leur enregistrement est
plus coûteux. Le montage et la gestion des données deviennent de plus en plus diffi-
ciles à mesure que la quantité de données brutes augmente.

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