Choix d’une fréquence d’images, P. 1137), Xiii – Apple Installing Final Cut Express 4 Manuel d'utilisation
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Annexe B
Fréquence d’images et timecode
1137
XIII
Les
premiers
systèmes
de
télévision
utilisaient
une
approche
différente
pour
parvenir
au
même
résultat
:
augmentation
du
scintillement
sans
augmenter
la
bande
passante
électronique
nécessaire.
Le
balayage
entrelacé
remplit
une
image
de
télévision
avec
seulement
la
moitié
des
lignes
vidéo
d’une
image
(on
parle
de
trame),
puis
remplit
les
lignes
restantes
(l’autre
trame).
Une
trame
remplit
en
réalité
l’écran
du
téléviseur
avec
une
image,
même
si
celle-ci
présente
une
résolution
de
moitié,
et
nécessite
pour
cela
moitié
moins
de
temps
pour
afficher
l’image
complète.
Il
en
résulte
une
fréquence
d’images
perçue
qui
est
le
double
de
la
fréquence
d’images
réelle.
Pour
NTSC,
la
fré-
quence
d’images
est
de
29,97
ips,
mais
la
fréquence
d’images
perçue
(fréquence
de
trame)
est
de
59,94
ips.
Il
en
résulte
moins
de
scintillement.
Le
format
PAL,
qui
pré-
sente
une
fréquence
d’images
inférieure,
de
25
ips
(ou
50
trames
par
seconde),
pré-
sente
un
scintillement
légèrement
plus
perceptible.
Limites
des
fréquences
d’images
:
quel
est
le
meilleur
nombre
d’images
par
seconde
?
Lors
de
l’enregistrement
d’un
objet
en
mouvement,
des
raisons
pratiquent
imposent
de
limiter
la
fréquence
d’images
de
la
caméra
:
Â
Limite
de
la
perception
humaine
:
il
n’y
aucune
raison
pour
afficher
plus
d’images
par
seconde
que
le
spectateur
ne
peut
en
percevoir.
La
limite
exacte
de
la
perception
humaine
du
mouvement
n’a
pas
été
tranchée
par
les
scientifiques,
mais
il
est
généra-
lement
accepté
qu’il
existe
un
seuil
au-delà
duquel
les
personnes
ne
peuvent
pas
apprécier
la
différence.
Â
Coût
et
taille
des
supports
:
les
bandes
cinéma
et
vidéo
coûtent
cher.
Des
fréquences
d’images
plus
élevées
nécessitent
davantage
de
métrage
et
leur
enregistrement
est
plus
coûteux.
Le
montage
et
la
gestion
des
données
deviennent
de
plus
en
plus
diffi-
ciles
à
mesure
que
la
quantité
de
données
brutes
augmente.
Enregistrement
de
fréquences
d’images
élevées
pour
les
effets
de
ralenti
Malgré
les
coûts
et
les
efforts
plus
importants,
il
existe
des
cas
où
l’enregistrement
à
des
fréquences
d’images
plus
élevées
s’avère
utile.
Les
effets
de
ralenti
sont
créés
via
l’enre-
gistrement
de
centaines
d’images
par
seconde,
puis
la
lecture
de
ces
mêmes
images
à
une
fréquence
inférieure.
Par
exemple,
une
action
impliquant
une
balle
qui
explose
une
ampoule
peut
ne
prendre
qu’une
fraction
de
seconde,
semblant
presque
instantanée
pour
tout
spectateur.
Si
une
caméra
filme
la
scène
à
une
fréquence
de
mille
fois
par
seconde
et
qu’un
projecteur
lit
ensuite
les
images
à
24
ips,
le
film
à
l’écran
durera
envi-
ron
40
fois
plus
longtemps
(1000
ips
÷
24
ips
=
41,6
secondes).
Plus
la
fréquence
d’ima-
ges
est
élevée,
plus
la
résolution
temporelle
du
métrage
est
élevée,
ce
qui
signifie
qu’il
peut
être
ralenti
afin
d’afficher
les
instants
détaillés
qui
sinon
seraient
flous.
L’enregistre-
ment
à
des
fréquences
d’images
élevées
nécessite
davantage
de
lumière,
car
l’exposi-
tion
de
chaque
image
dure
moins
longtemps.