Apple Installing Final Cut Express 4 Manuel d'utilisation
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Chapitre 65
À propos de QuickTime
1051
XII
Comprendre
les
conventions
d’appellation
des
codecs
et
des
formats
de
fichier
La
distinction
entre
les
formats
de
fichier
et
les
codecs
est
souvent
confuse
en
raison
de
conventions
d’appellation
communes.
Par
exemple,
MPEG-2
définit
à
la
fois
un
for-
mat
de
fichier
(structure
d’organisation
des
données
vidéo
et
audio
dans
les
pistes
de
données)
et
un
codec
(algorithme
pour
l’encodage
et
le
décodage
des
données
vidéo
et
audio
pour
les
besoins
de
la
compression).
Les
exemples
suivants
de
codec
et
de
format
de
fichier
tentent
de
clarifier
cette
distinction.
Â
TIFF
:
fait
référence
à
un
format
de
fichier
graphique.
Les
fichiers
TIFF
peuvent
ou
non
utiliser
un
codec,
ou
un
type
de
compression
appelé
compression
LZW.
Â
JPEG
:
il
s’agit
d’un
type
de
compression
pouvant
être
utilisé
sur
n’importe
quelle
image
fixe
ou
image
vidéo
individuelle.
Les
images
encodées
avec
la
compression
JPEG
peuvent
être
stockées
au
format
de
fichier
JPEG.
QuickTime
peut
ouvrir
les
fichiers
au
format
JPEG,
ainsi
que
décoder
les
images
compressées
avec
le
codec
JPEG.
Â
QuickTime
:
fait
référence
au
format
de
fichier
de
séquence
QuickTime,
qui
peut
con-
tenir
plusieurs
pistes
de
données,
chacune
contenant
un
encodage
des
données
avec
un
certain
nombre
de
codecs
possibles.
QuickTime
n’est
pas
un
codec,
mais
est
capa-
ble
de
présenter
des
images
et
du
son
stockés
avec
un
certain
nombre
de
codecs.
Â
AIFF et WAVE : formats de fichier audio contenant des données audio non compressées.
Â
DV
:
plusieurs
codecs
DV
sont
disponibles
pour
NTSC
et
PAL.
Un
caméscope
DV
uti-
lise
un
codec
DV
pour
convertir
des
données
d’image
à
pleine
résolution
en
don-
nées
compressées,
lesquelles
sont
ensuite
stockées
sur
bande.
Le
flux
de
données
brutes
provenant
de
la
bande
peut
être
capturé
sur
votre
disque
dur
dans
un
format
de
fichier
appelé
flux
DV.
Les
applications
telles
que
iMovie
permettent
de
capturer
et
de
monter
des
fichiers
de
flux
DV,
tandis
que
les
applications
telles
que
Final
Cut
Express
capturent
les
données
dans
des
pistes
dans
un
fichier
de
données
QuickTime,
ce
qui
offre
davantage
de
souplesse,
par
exemple
pour
l’ajout
et
la
mani-
pulation
de
pistes
de
timecode.
Temps dans les pistes de fichier de séquence QuickTime
Chaque
piste
d’un
fichier
de
séquence
QuickTime
possède
sa
propre
vitesse
de
lecture
et
sa
propre
définition
de
durée.
En
général,
le
rythme
et
la
durée
de
chaque
piste
sont
identiques,
ou
liés,
car
les
différentes
pistes
(telles
que
l’audio
et
la
vidéo)
sont
desti-
nées
à
la
lecture
synchronisée.
Étant
donné
que
chaque
piste
présente
sa
propre
définition
de
temps
indépendante,
vous
pouvez
très
facilement
affecter
une
fréquence
d’images
de
29,97
ips
à
une
piste
vidéo
et
de
23,98
ips
à
la
piste
de
timecode.
Un
exemple
de
l’utilité
de
cette
fonction-
nalité
est
lorsque
vous
montez
un
film
(24
ips)
transféré
sur
vidéo
NTSC
(29,97
ips).