Timecodes drop frame et non-drop frame, P. 1141), Xiii – Apple Installing Final Cut Express 4 Manuel d'utilisation

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Annexe B

Fréquence d’images et timecode

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XIII

Timecodes Drop Frame et Non-Drop Frame

La vidéo NTSC (noir et blanc) présentait à l’origine une fréquence d’images de 30 ips,
de sorte que le timecode était compté à 30 ips. En revanche, la vidéo couleur NTSC
(seul type de vidéo NTSC utilisé de nos jours) présente une fréquence d’images de
29,97 ips. Cette légère différence entre 30 ips et 29,97 ips semble pratiquement négli-
geable et, dans de nombreux cas, il est possible de l’ignorer. Mais cela n’est pas tou-
jours le cas. Ce dont les monteurs avaient besoin, en particulier dans les marchés de
diffusion coûteux, était d’un timecode qui reflète avec précision la durée exacte d’un
programme sur bande.

Il existe deux types de timecode à 30 ips utilisables avec la vidéo NTSC : Non-Drop
Frame et Drop Frame. Le timecode Non-drop Frame est simple : à chaque image vidéo
correspond un numéro de timecode. Le timecode est incrémenté sans aucune com-
pensation. Dans la plupart des cas, le timecode est de type Non-Drop Frame. En fait,
le timecode Drop Frame n’est important que dans le cas de la vidéo NTSC.

Le timecode Drop Frame compense le fait que le format NTSC présente une fréquence
d’images de 29,97 ips, soit inférieure de 0,03 ips à la fréquence d’images entière la plus
proche, à savoir 30 ips. Le timecode ne pouvant être représenté que par des nombres
entiers, des chiffres sont régulièrement ignorés. De cette façon, le numéro de timecode
correspond toujours au nombre de secondes ou de minutes de vidéo lues. Le format
NTSC peut utiliser un timecode Drop Frame ou un timecode Non-Drop Frame.

Important :

aucune image vidéo n’est perdue lorsque vous recourez au timecode

Drop Frame. Seuls les timecodes correspondant à certaines images sont ignorés.

Le timecode Drop Frame est comparable aux années bissextiles du calendrier. Dans
le cas d’une année bissextile, un jour supplémentaire est ajouté tous les 4 ans, sauf
lorsque l’année est divisible par 400. Ce système compense le fait que notre façon
de mesurer les jours ne correspond pas tout à fait à celle de mesurer les années. Bien
que la différence soit mineure, son accumulation au fil du temps génère une erreur
inacceptable faute d’ajustements à intervalles réguliers.

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