Méthodes traditionnelles d’étalonnage final – Apple Color 1.0 Manuel d'utilisation

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Chapitre 1

Notions élémentaires relatives à l’étalonnage (ou correction de couleurs)

Méthodes traditionnelles d’étalonnage final

Une fois le montage terminé et l’image verrouillée, l’étalonnage (appelé étalonnage
colorimétrique dans le monde cinématographique) commence. Ce processus était
habituellement accompli via une session de calibrage des couleurs pour un film ou
d’étalonnage bande à bande pour une vidéo.

Calibrage des couleurs d’un film

Les programmes dont la finalisation et l’étalonnage ont été réalisés sur pellicule sont habi-
tuellement soumis à un processus de mise en conformité des négatifs avant le calibrage des
couleurs. Une fois le processus éditorial terminé, le négatif original de la caméra est mis en
conformité avec la copie de travail ou le passage vidéo du programme monté à l’aide d’une
liste de conformation ou liste des épreuves (si le programme a été monté avec Final Cut Pro,
cette liste peut être obtenu au moyen de l’application Cinema Tools). Cette liste répertorie
chacun des plans utilisés dans le programme monté et montre comment ces derniers
s’intègrent les uns aux autres. Ce processus est long et minutieux. Il faut savoir par ailleurs
que la correction des erreurs commises pendant la coupe du négatif est très onéreuse.

Une fois que le négatif de la caméra a été mis en conformité et les différents plans ont
été physiquement collés les uns aux autres sur les rouleaux A et B en alternance, le cali-
brage de couleurs peut lui être appliqué par le biais d’une imprimante optique conçue
pour ce processus. Ces machines envoient une lumière filtrée à travers les négatifs ori-
ginaux de façon à exposer une copie positive intermédiaire, créant ainsi une seule
bobine de film qui correspond à la copie étalonnée.

Le processus permettant de contrôler chaque plan et de corriger la couleur scène par
scène est réalisé à l’aide de trois commandes permettant d’ajuster séparément la pro-
portion de lumière rouge, verte et bleue à laquelle le film est exposé, grâce à une série
de filtres et d’obturateurs optiques. Chacun des cadrans rouge, vert et bleu est réglé
par incréments discrets, appelés points d’impression (chaque point étant une fraction
d’ouverture de diaphragme, qui correspond à l’échelle utilisée pour mesurer l’exposi-
tion d’une pellicule). En général, une plage totale de 50 points est utilisée, dans laquelle
le point 25 représente l’état neutre d’origine de ce canal de couleur. Le fait d’augmen-
ter ou de réduire la valeur des trois canaux de couleur en même temps assombrit ou
éclaircit l’image, tandis que l’application de réglages disproportionnés aux trois canaux
modifie la balance des couleurs de l’image en fonction des ajustements.

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