Apple iWork '09 Manuel d'utilisation

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échéance

Voir rubrique abordée sur échéance. La seule différence réside dans le fait que les fonctions utilisant
échéance nécessitent l’indication de l’argument et ne considèrent aucune valeur par défaut s’il n’est
pas renseigné.

base-journalière

Plusieurs usages permettent de compter le nombre de jours dans un mois et dans une année servant
de base au calcul d’un intérêt sur un prêt ou un investissement. L’argument base-journalière sert à
indiquer le mode de décompte des jours pour un investissement ou un prêt donné. base-journalière
est souvent influencé par les usages sur le marché auquel l’investissement ou le prêt se rapporte et le
type de ce dernier. En outre, base-journalière peut être indiqué dans des documents faisant référence
à un prêt.
base-journalière correspond à un argument modal. Il s’exprime sous la forme du chiffre 0, 1, 2, 3 ou 4.

Â

La valeur 0 indique que, pour les besoins du calcul de l’intérêt, chaque mois complet compte
30 jours et que chaque année pleine compte 360 jours, en s’appuyant sur la méthode NASD pour
les mois comptant un 31

e

jour. Cette méthode est communément appelée convention 30/360. 0

(selon la convention 30/360) constitue la valeur par défaut.

Selon la méthode NASD, si la date de départ (par exemple, la date de règlement) tombe le 31, elle est alors considérée
comme si elle tombait le 30. Si la date en question tombe le dernier jour de février, elle n’est alors pas ajustée puisque le
mois de février compte moins de 30 jours. Si la date de fin (par exemple, l’échéance) tombe le 31 et que la date de départ
est antérieure au 30 du même mois, cette première est alors vue comme le premier jour du mois suivant. Dans le cas
contraire, elle est considérée comme étant le 30 du même mois, entraînant une base de calcul de 0 jour.

Â

La valeur 1 indique que le nombre de jours réels sert de base à chaque mois complet et chaque
année. Cette méthode est généralement connue sous le nom de convention réels/réels.

Â

La valeur 2 stipule que le nombre de jours réels sert de base à chaque mois complet mais que
chaque année compte 360 jours. Cette méthode est communément appelée convention réels/360.

Â

La valeur 3 spécifie que le nombre de jours réels sert de base à chaque mois complet et que
chaque année compte 365 jours. Cette méthode est généralement connue sous le nom de
convention réels/365.

Â

Enfin, la valeur 4 indique que chaque mois complet compte 30 jours et que chaque année pleine
compte 360 jours, en s’appuyant sur la méthode européenne pour les mois comptant un 31

e

jour.

Cette méthode est communément appelée convention 30E/360.

Dans le cadre de la méthode européenne, le 31 du mois est toujours vu comme étant le 30 du mois en question. Février
compte toujours 30 jours de sorte que si le dernier jour de février tombe vraiment le 28, il est néanmoins pris en compte
comme le 30 du mois.

Supposons que vous cherchiez à déterminer l’intérêt d’un bon émis par une société américaine. La
plupart des bons de ce type s’appuient sur la méthode des 30/360 pour calculer les intérêts, de sorte
que l’argument base-journalière correspond à la valeur 0, à savoir la valeur par défaut. Supposons
à présent que vous vouliez calculer l’intérêt d’un bon du trésor américain. Ces bons versent
généralement un intérêt d’après le nombre de jours naturels de chaque mois et de chaque année ;
l’argument base-journalière prend alors la valeur de 1.

facteur-amort

Pour certaines formules, vous pouvez indiquer le taux d’amortissement accéléré (en plus de
l’amortissement linéaire). Le paramètre facteur-amort est alors utilisé pour préciser le taux annuel
voulu d’amortissement.
facteur-amort s’exprime sous forme de nombre décimal ou de pourcentage (à l’aide du signe
pourcentage).
Supposons que vous achetiez un nouvel ordinateur. Votre fiscaliste vous apprend qu’il est possible
de l’amortir selon le mode de calcul accéléré. Vous décidez par conséquent de faire appel au taux
d’amortissement de 150 % en amortissement linéaire ; l’argument facteur-amort équivaut donc à 1,5.

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Chapitre 13

Exemples et rubriques supplémentaires

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