Excalibur electronic 404-2 Manuel d'utilisation

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Les ordinateurs ont parfois

tendance à « se verrouiller »

après une décharge statique ou

autre perturbation électrique.

Dans ce cas, appuyez sur

RESET avec un objet

mince et pointu.

est devenue un gambit dame, on

voit encore une fois que les blancs

contrôlent le centre et répartissent

rapidement leurs pièces. Dès 13.

Dd1, on sent que les noirs sont en

danger. Leur roi n’a plus de pièces

de défense; ses forces semblent

passives tandis que celles des

blancs sont coordonnées en

attaque. Comme souvent dans ces

cas, les blancs percent avec une

poussée de pion au centre, 15. d4-

d5!, ce qui dégage l’échiquier pour

les forces plus actives des blancs.

Petrosian, l’un des meilleurs

défenseurs de tous les temps,

essaie plusieurs fois d’échanger les

dames, mais les blancs refusent

sagement ces offres, ce qui leur

aurait enlevé de la puissance sur

l’échiquier. Le pion d des blancs

prend la vedette, avançant jusqu’à

la 7

e

traverse. En raison de cette

menace à la dame, les blancs sont

en mesure de sacrifier leur dame

pour l’une des tours de défense des

noirs. Dans la position finale, il n’y a

pas d’espoir pour les noirs car les

blancs vont soit échanger leur pion

contre une dame, soit prendre la

pièce que les noirs utilisent pour

bloquer d8.

15. Robert Fischer c. Reuben Fine,

NewYork, 1963

Neuf ans avant de gagner le cham-

pionnat du monde, Bobby Fischer

jour ce gambit Evans (variante du

Giuoco Piano) contre son célèbre

aîné. Il sacrifie deux pions pour

répartir ses pièces plus vite.

Ensuite il joue 14. h2-h4!, sacrifiant

un autre pion pour obliger la dame

noire à quitter g7. Ensuite, le roi

noir sera coincé au centre et vulné-

rable sur la diagonale h4-d8. Le

dernier coup de Bobby, 17. Dg3!,

oblige Reuben à abandonner, car il

doit retirer sa fame de la dange-

reuse diagonale noire h4-d8.

Même sur 17…Dxg3, les blancs ne

s’inquiètent pas de la prise de leur

Dame et jouent 18. Ff6 – échec et

mat !

16. Lajos Portisch c. Johannessen,

LaHavane, 1966

Pendant la première moitié de

cette partie, un gambit slave de la

fame, le grand-maître hongrois

Lajos Portisch verrouille le centre

avec une structure d4-e5 par coup

14; cela lui donne une « tête de

pont » sur e5 et rend difficile la

contre-attaque des noirs au centre,

soit le remède classique contre

une attaque sur l’aile. La prochaine

étape commence avec 16. h4,

lorsque Portisch annonce son

intention d’attaquer sur l’aile roi. Il

se retient de roquer son propre roi

car il sait que le centre est en sécu-

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