SUUNTO D9 Manuel d'utilisation

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Par contre, cette diminution du taux d’azote est contrebalancée par une augmen-
tation du pourcentage d’oxygène. Elle expose le plongeur au risque de la toxicité
à l’oxygène (hyperoxie) qui n’est généralement pas pris en considération lors de
plongée loisir. Pour maîtriser ce risque, l’ordinateur de plongée contrôle la durée et
l’intensité de l’exposition à l’oxygène et donne au plongeur les informations lui per-
mettant de gérer sa plongée de telle sorte que cette exposition à l’oxygène s’effectue
dans les limites de sécurité raisonnables.

En dehors des risques physiologiques, les mélanges suroxygénés présentent des ris-
ques techniques lors de leurs manipulations. Une concentration élevée en oxygène
présente des risques d’incendie ou d’explosion. Il est conseillé de consulter le fabri-
cant de votre équipement pour vous assurer de sa compatibilité avec Nitrox.

1.1.4. APNÉE

L’apnée et en particulier l’apnée alliée à la plongée sous-marine comportent des ris-
ques qui n’ont pas fait l’objet de recherches et qui sont peu connus.

Toute personne qui s’engage dans une plongée en apnée s’expose au risque de syn-
cope, c’est-à-dire à la perte soudaine de conscience liée au manque d’oxygène.

Toute plongée en apnée résulte en une augmentation du taux d’azote dans le sang
et les tissus. Compte tenu des temps en apnée en profondeur, cette augmentati-
on en azote est généralement peu signifi cative. Cependant, même si l’on considère
que les efforts en apnée soient faible, les risques d’accidents de décompression sont
augmentés. Par conséquent, même si cela n’est pas démontré, la pratique de l’apnée
après une plongée bouteille est décommandée. Durant les deux heures qui suivent

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