Attention – Crivit Bottom/Feeder Fishing Reel Combo 300-8 Manuel d'utilisation

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Flotteurs

Cet indicateur fait sentir ou voir au pêcheur que le
poisson est accroché.

L'indicateur le plus connu est le flotteur, appelé aussi
le flotteur posé. À côté de sa fonction d’indiquer la
morsure, le flotteur posé sert aussi fréquemment à
permettre de placer l’appât à une profondeur néces-
saire. Le flotteur standard comporte un corps, une
antenne, des anneaux de conduite ou des poses en
caoutchouc et ce qu’on appelle un pilote. La structure
et le corps d’antenne sont déterminés par la caractéri-
stique des eaux et par l'espèce du poisson à pêcher.

Le matériel utilisé pour la fabrication des flotteurs est
multiple. Il va de liège, bois de balsa ou tif de porc-épic
jusqu'au plastique.

Pour accrocher des flotteurs au fil, il existe deux pos-
sibilités : le raccord fixe et le raccord coulissant.

Avec le raccord fixe, le flotteur est attelé au fil avec ce
qu’on appelle du caoutchouc. Toutefois, il est toujours
possible de le décrocher du fil.

Pour la pêche rapide, le flotteur doit rester en équilibre
de façon appropriée. On attache au fil autant de plomb
de grenaille ou de
plomb percé en for-
me d’olive que cela
est

nécessaire

pour qu’avec le flot-
teur au pilote seul
le pilote soit visible
et pour qu'avec
celui à l’antenne,
seule la partie
supérieure de l’an-
tenne reste visible.

Avec un raccord
fixe, on peut
pêcher aussi pro-
fondément, que la canne est longue.

La méthode coulissante en revanche permet de
pêcher à n’importe quelle profondeur des eaux.

Avec la méthode coulissante, le flotteur attaché bouge
librement uniquement autour du fil. Le flotteur est arrê-
té par un bouchon en tirant la canne ou par l’émerillon
de l'hameçon.
Ce qui est important pour des flotteurs ce sont des

accessoires, assemblés de
manière coulissante, notam-
ment des perles en plasti-
que ou en verre et différents
bouchons.

Une perle de verre doit tou-
jours être placée entre le
flotteur et le bouchon. Elle
empêche fermement le coin-
cement du bouchon dans
l’anneau de joint du flotteur.

On peut fabriquer un nœud
d’arrêt soi-même ou utiliser

des bouchons de caoutchouc et des bouchons texti-
les, mis en vente, qui remplissent parfaitement leur
fonction.

Puisque les bou-
chons

textiles

sont très fins, on
peut en réaliser
plusieurs

en

même temps, le
bouchon usé peut
être remplacé sans démontage du flotteur.

Avec la méthode coulissante, on différencie :
1. Méthode classique,
2. Méthode des tours,
3. Méthode anglaise.
Les méthodes 2 et 3 sont imposées. Elles empêchent
le reversement du fil autour de l'antenne.

Sur le marché des flotteurs, on voit de plus en plus de
flotteurs lumineux équipés de diode électrolumine-
scente, qui sont essentiellement destinés aux
pêcheurs de nuit (anguille, sandre, silure, carpes etc.).

Les bâtons de lumière appartiennent également aux
flotteurs lumineux. Dans ce cas, deux produits chimi-
ques sont reliés ensemble à des corps en plastique
pour briller. Le bâton de lumière est installé à l'anten-
ne du flotteur ou à la pointe de la tige.

Plombs

Le plomb est nécessaire pour :
1. équilibrer le flotteur,
2. maintenir l’appât à l’endroit souhaité,
3. augmenter le poids de la portée, afin que l’appât
puisse être lancé plus loin.
Différents plombs sont utilisés dans la pêche.

Plomb de grenaille / plomb de serrage

Ce plomb de 0,05 à 2,5 grammes est utilisé principa-
lement pour contrebalancer la force portante des flot-
teurs de 10 g. Puisque le bon plomb de grenaille est
très doux, on peut l’accrocher au
fil avec les doigts. Ce plomb parti-
culièrement doux vient de Gran-
de-Bretagne. Les Britanniques
ont leurs propres indications des
dimensions de plomb de grenail-
le.

Plomb enroulé

Le plomb enroulé est une plaque
de plomb, avec une capacité de
p a p i e r, coupée suivant la dimension
souhaitée et coincée sur le fil. Ce
plomb convient surtout pour contre-
balancer de très petits flotteurs.
Ces petites boules de plomb oblon-
gues ne sont pas attrapées par des
poissons. Alors que le plomb de
grenaille a déjà été confondu par le poisson avec des
graines de chanvre.

Plomb en forme d’une goutte

Ce plomb est, comme tous les
plombs suivants, un plomb de mou-
vement, c.-à-d. que le plomb peut se
déplacer librement sur le fil jusqu’au
point d’arrêt (émerillon ou nœud).
Comme le plomb de grenaille, il per-
met de contrebalancer un flotteur. Il
existe du plomb en forme d’une
goutte de 0,25 à 8 gr.

En tirant, il faut veiller à ce que la partie la plus lourde
soit toujours placée dans la direction de l’hameçon,
sinon au moment du lancer on arrive au renversement
qui peut endommager le fil.

Plomb en forme de boule ou en

forme d'olive

Ces plombs en forme de boule ou en forme d’olive
sont utilisés pour
contrebalancer les
flotteurs particuliè-
rement

lourds,

mais aussi pour
une pêche fonda-
mentale. Pour pro-
téger le nœud, des
plombs de plus de
10 gr. devraient toujours être installés avec des bou-
chons ou des perles.

Plomb en forme de cercueil

Ce plomb qui a une forme de
cercueil existe avec le poids de
15 à 150 grammes. Le plomb en
cercueil a fait ses preuves pour
la pêche fondamentale, surtout
lorsqu’il faut maintenir l’appât au
même endroit. La grande surface
d'appui empêche l’aff a i s s e m e n t
vers le fond.

Plomb de tige ou plomb Catherine

Avec ce plomb, il est possible d'utiliser des poids diff é-
rents ultérieurement.

Au moment d’assemblage, le fil est
inséré d'abord dans la rainure de la
goupille et ensuite dans la rainure du
plomb. Après, la goupille et le plomb
sont bouchés et chaque partie est tor-
due, à un faible degré, l’une contre
l’autre. Il est important que la partie
large de la goupille conique soit dirigée vers l’émeril-
lon. Si l'assemblage est réalisé dans une autre direc-
tion, la tige sort du plomb après la lancée. Le corps du
plomb de tige est réalisé en forme d’un cercueil ou en
forme d’olive.

Plomb de lancer

Le plomb de lancer, réalisé en forme de poire, avec un
émerillon coulé ou un œillet pour le fil à son extrémité,
est le plomb le plus utilisé pour la
pêche fondamentale dans les
eaux douces et dans les eaux
salées. Les plombs de lancer ont
une très bonne aérodynamique.
Un autre avantage : le grand œil-
let du fil ou de l’émerillon, qui per-
met d’utiliser sans problèmes le
fil après la morsure lors de son
utilisation comme plomb de con-
duite. On place une perle de ver-
re pour empêcher le plomb de se coincer avec le
nœud.

Plomb d'araignée

Cette variante du plomb est
utilisée dans la pêche de
ressac. Au fond sablé des
eaux des côtes, les plombs
d'araignée tiennent l’appât
en place également avec un
courant fort. Ils sont si flexi-
bles qu'ils peuvent être
enlevés au moment de l’at-
trapage.

Plomb de position

Outre les autres, ce plomb a fait
ses preuves dans la pêche en
eau stagnante. Il empêche que
l’appât soit tiré vers le fond bou-
eux. Même si le plomb s’em-
bourbe dans la boue, le fil pour-
ra continuer à flotter librement.
Ce plomb est idéal pour la
pêche dans des eaux à fort
courant. L’appât peut se dépla-
cer dans la direction du courant.

Plomb anti-tangle /de carpe

Un autre plomb très populaire qui empêche le
saut du bas de ligne est le plomb anti-tangle ou
le plomb de carpe. Le long tuyau de canon,
assemblé au préalable, empêche que l’hameç-
on ou le bas de ligne s’accrochent au corps de
ligne pendant la phase du lancer.

Clochettes, papier d'argent

Un indicateur aussi simple que fiable pour
la pêche fondamentale sans flotteur est
une clochette qu’on attache à la pointe de
la canne ou au fil. La clochette réagit au

moindre
toucher

du

poisson à l’ap-
pât. Encore
plus simple et
aussi efficace est une
bande en papier d'ar-
gent, enroulée autour

du fil entre le premier et deuxième anneau de la can-
ne. Si le poisson tire le fil, il tire aussi le papier d'ar-
gent.

Pilote

Antenne

Corps

Tige

Œillet ouvert

Flotteur d’eau courante

Flotteur d’eau calme

Raccord fixe

1.
Méthode
classique

2. Méthode
des tours

3. Méthode
anglaise
(Waggler)

Plombée

incorrecte

Plombée

correcte

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